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De plus en plus de cas de stress au travail


Le stress au travail touche autant les employés que leurs employeurs.


Fatigue, stress, surmenage, anxiété, usure psychologique… le spectre du burn-out rôde peut-être autour de vous… Méconnue au début des années 2000, cette maladie touche de plus en plus les français. À tel point que les spécialistes du genre se multiplient partout dans l'Hexagone. Pourtant peu de personnes en connaissent vraiment les symptômes… Ils varient en fonction des individus. Cependant certains signes reviennent fréquemment. Le premier est un épuisement physique et émotionnel, le second une dépersonnalisation du malade. C'est-à-dire que le patient se sent seul, il s'isole. Enfin, le troisième est l'absence totale d'émotions. Un cynisme poussé à son paroxysme

Les salariés les plus ciblés sont les salariés des entreprises en pleine mutation, en plein développement mais aussi en crise. La plupart du temps, les gens touchés par cette pathologie sont perfectionnistes. Ils aiment profondément leur travail, mais se sentent désarmés face aux objectifs qu'ils veulent atteindre. Cela les frustre et ils passent la quasi-totalité de leur temps au boulot. Jusqu'à ce qu'ils craquent complètement.


Un phénomène qui s'accélère


Quand l'entreprise vacille, ce sont les salariés qui tombent ! Ce triste constat effectué sur l'année 2014, n'est pas une fatalité. En prendre conscience c'est déjà travailler à solutionner ce qui ne va pas pour prévenir et réduire les effets négatifs de la pression et du stress liés au travail.


Un des spécialistes estime que les cas se multiplient à cause de la concurrence. «D'un côté les boîtes sont obligées d'être plus performantes, de l'autre elles diminuent leurs effectifs. Donc la charge de travail s'alourdit». Largement repris par les médias lors des suicides chez France Télécom, le terme burn-out fait débat. «Je crois que certains ont été traumatisés par ce qui s'est passé. Il ne faut pas croire que l'on est tous atteints par ces symptômes. Cela peut toucher tout le monde, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut tout englober dans cette maladie. Peut-être que l'on préfère employer cette expression anglophone pour des simples symptômes de surmenage… Alors oui, les risques existent, mais il ne faut pas tomber dans une psychose», prévient le médecin. L'amélioration des relations professionnelles entre salariés et managers est un bon moyen d'éviter ce genre de problème. On doit prendre le temps de discuter avec ceux qui travaillent autour de nous.


Un bon moyen pour prévenir les risque psychosociaux est notamment de faire un bilan avec chaque salarié, notamment au cours de l'entretien annuel d'évaluation.


Le stress au travail touche également 3 patrons de PME sur 4


Près des trois quarts des patrons de petites et moyennes entreprises (PME) décrivent leur journée comme "stressante", même si une grande majorité d'entre eux s'estime en « bonne ou en très bonne santé ».


Réalisée par Opinion, l'enquête montre que les trois quarts des patrons décrivent leur journée comme stressante. Seuls un tiers se sentent capables de travailler au même rythme dans dix ans.

Ils rapportent pour la plupart avoir un rythme de travail soutenu: 44% travaillent plus de 50 heures par semaine et 21% plus de 60 heures. Un élément qui influe sur la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, difficile pour 45% d'entre eux (plus que les cadres, 39%, et les salariés, 34%).

Malgré cela 79% jugent bon, voire très bon, leur état de santé, que ce soit leur santé physique ou leur santé mentale.


Les trois quarts (76%) pensent également faire ce qu'il faut pour avoir un mode de vie sain et entretenir leur santé et seuls 7% rapportent avoir été arrêtés par leur médecin au cours des 12 derniers mois.


Mais parmi ceux qui pensent entretenir leur santé, 39% sont en surpoids et obèses, 23% sont fumeurs et 14% consomment quotidiennement de l'alcool. Le faible nombre d'arrêts s'explique aussi par le fait que 70% des dirigeants de PME estiment ne pas pouvoir s'arrêter, même si leur médecin le leur prescrit.


Des formations au sein des entreprises


Des formations telles que gestion du stress et gestion des conflits ont été développées afin de diminuer cet effet. On apprend à communiquer entre collègues à collègues, ou employés à employeur, de manière positive. Le but est de montrer à chacun ses défauts de comportement. Lorsque les relations sont meilleures entre les employés, les risques de dépression ou autres s'amoindrissent. La seule méthode pour éviter le stress et le surmenage sur son lieu de travail c'est donc la communication.


De la prévention à la protection


Face à la pression, les participants travaillent sur la façon de modifier leur comportement, grâce à des exercices corporels destinés à détendre les muscles au cours de séances de deux heures par semaine, en ateliers individuels ou collectifs.


Le formateur propose différentes formules, notamment des séances de développement personnel, de gymnastique sensorielle, des stages à thème et des travaux de groupes.

Son accompagnement ne se substitue pas à la médecine traditionnelle. Il s’agit d’un support de soins qui doit aider les participants à devenir acteur de son bien-être et de sa santé.

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